Compagnons d'apesanteur















A l'équipe du Stabat…

Merci, ô compagnons d'apesanteur,

Il est des moments que seul le théâtre peut offrir…
des moments où le théâtre dépasse le théâtre pour s'attacher à transmuer la douleur en beauté, la détresse en partage, la déréliction en amour.

Nous vivons dans l'émerveillement un de ces moments, et il dure… Il dure depuis ce jour où dans le préau d'une école tourangelle je vous ai donné à entendre le texte du Stabat et où il est immédiatement rentré en résonance avec ce qui vit au plus profond de vous et que je me garderais bien de nommer.

Il vit dans ces moments de rencontre avec le bonheur grave et la douloureuse sérénité du texte de Normand Chaurette

Il vit dans le souvenir du regard de six comédiens braqués sur une ado-coccinelle et qui racontaient l'amour, la tendresse et le soutien.

Mais il vit aussi dans le rire fou d'une file d'attente devant un chaudron de soupe, comédiens emmitouflés dans d'épaisses couvertures, ce jour de décembre où le chauffage de la salle de répétition s'était mis en grève.

Et dans l'improbable danse latino-américaine improvisée sur les paroles de "samoussa-maïa", cet autre jour de répétition après que notre cantinière bien-aimée nous avait régalé de ses spécialités indiennes (tudieu, c'est-y bon !)

Il vit dans la vie, en somme…

Merci, merci, merci à vous

Et tellement merci à Normand Chaurette.

Au-dessus de l'océan, je vous adresse mon amical salut, Normand

Jean-Marie

1 commentaire:

  1. de la part de DJ qui me charge de copier-coller un commentaire que ses compétences limitées en informatique (dit-elle) l'empêche de poster directement

    "il ne nous reste plus qu'à réserver deux places le 8 juin pour venir partager avec vous ce moment de théâtre qui sera, à n'en pas douter, un moment d'émerveillement, bien au delà du théâtre... comme seul, le théâtre peut parfois en donner, tout comme ceux que j'ai partagés avec notre grand Lardeau il y a déjà quelques années (sic !), moments qui sans doute ont fait qu'aujourd'hui le théâtre non seulement est devenu mon métier, mais fait partie de ma vie!.."transmutation de la douleur en beauté"...
    Stop j'arrête, la phrase est trop longue...
    Jacotte"

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