Christian Bobin a un jour, écrit ceci, dans un livre sur le photographe Edouard Boubat:
D'autres heures suivront, jusqu'à celle où je ne pourrai plus écrire cette phrase et où vous ne saurez plus la lire. Oui, d'autres heures viendront, nécessairement. Ne nous en soucions pas. Pour l'instant, avec nos yeux éphémères, avec nos âmes passagères, saluons-nous, moi en écrivant, vous en me lisant. Boubat passe son temps ainsi, à saluer de jeunes lumières un peu partout sur la terre. Saluer cette vie qui, d'heure en heure, s'apprête à nous quitter, est marque de courtoisie. L'amitié de ce salut fait la terre douce au pas, légère au songe.
C'est dans cet esprit de courtoisie que j'ai souhaité travailler ce Stabat
JML
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