On voit ces femmes défiler, reconnaître jour après jour les corps de leurs enfants.
Rien ne transparaît plus dans leur regard, et pourtant, la beauté de ces mères est incroyable...

Derrière ces femmes que vous voyez se cachent de jeunes comédiennes qui m'ont adopté en tant que Coccinelle, qui m'ont fait découvrir leur univers théâtrale et m'ont appris à observer, recommencer et réussir.

Voyez-vous aussi ce jeune homme qui voudrait devenir matelos, là-bas, à l'horizon ?
Celui-ci fascine par son approche parfois décalée et pittoresque, mais qui pourtant soutient et comprend la souffrance de ces femmes endolories.

Enfin, vous pourrez apercevoir avec un peu d'attention l'homme au chapeau, derrière un rideau ou une table de régie. Cet homme là est mon grand père, mais avant toute chose, le metteur en scène du Stabat Mater. Il a le talent de percevoir des choses, de nous les faire trouver.
Il sait aussi mener sa troupe entre les fous rires et la concentration : le joyeux bruit de fond se transforme ainsi en silence. Silence...
Les uns après les autres, nous jouons, nous interprétons, nous aimons.

A vous spectateurs, visiteurs de ce blog, journalistes ou producteurs, un dernier mot :

Laissez vous séduire par cette pièce de Normand Chaurette, venez nombreux aux représentations, et si toutefois vous pouviez nous permettre de jouer dans un autre lieu, la parole sera à vous :

"Oui, ce sont eux. Où voulez-vous que je signe ?"

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